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Belmadi: ''Nous sommes prêts à 200%''

Le sélectionneur de l’équipe algérienne de football Djamel Belmadi, a indiqué jeudi que les " Verts " étaient " prêts à 200% sur le plan physique", avant d'affronter le Sénégal, vendredi en finale de la CAN-2019 en Egypte, au stade international du Caire.


" Nous essayons de faire en sorte de préparer cette finale de la même manière que les autres matchs, la concentration est toujours présente. L’approche des joueurs est très claire, même pas besoin d’en rajouter. 


Rester concentrés et déterminés, comme on l’a montré jusqu’à présent. Nous sommes prêts à 200% prêts pour cette finale sur le plan physique. En demi-finale, on a eu la chance de ne pas aller en prolongations", a affirmé Belmadi, en conférence de presse tenue au stade International du Caire.


L’Algérie s’est qualifiée dimanche dernier pour la finale de la 32e édition, en dominant le Nigeria (2-1), alors que le Sénégal a passé l’écueil de la Tunisie (1-0, a.p). Les deux équipes se sont déjà rencontrées lors de la 2e journée (Gr.C) de la phase de poules, un match soldé par une victoire de l’Algérie (1-0).


" Le discours que je vais prononcer restera entre moi et les joueurs. On est en train de préparer ce match sur tous les plans, arriver en finale c’est évidemment pour la gagner. Le match du premier tour et celui là sont totalement différent, le précédent n’était pas un match capital. En revanche, cette finale est capitale et décisive. Nous ne sommes pas dans le même état d’esprit, ni nous, ni eux ", a-t-il ajouté.


Interrogé sur l’éventualité de perdre cette finale, après un parcours sans-faute, Belmadi n’a pas hésité à estimer que le Sénégal partira avec l’avantage d’être la première nation sur le plan continental (22e au dernier classement de la Fifa).


" On peut évidemment perdre de match puisqu'on joue face au N 1 du classement Fifa de la zone CAF et qui sort de la Coupe du Monde, tous les signaux sont en faveur du Sénégal. C’est envisageable de perdre le match".


Belmadi a refusé de se prononcer sur le mérite de cette génération à soulever le trophée, estimant que les statistiques réalisées au rendez-vous égyptien sont édifiantes.


" Entre l’équipe de 2014 (Mondialiste au Brésil, ndlr), et celle de 2019, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. On regardant le parcours réalisé jusque-là : 2e meilleure défense (2 buts encaissés) et meilleure attaque de la compétition (12 buts marqués), le parcours est quasiment parfait, ce n’est pas à mois de dire que cette génération mérite le sacre, ce sont les performances qui parlent ".


A l’occasion de cette finale, Belmadi retrouvera encore une fois son homologue sénégalais Aliou Cissé, deux vieilles connaissances pour avoir grandis dans le même quartier dans la région parisienne.


" C’est une ironie du sort extraordinaire de se retrouver, nous les enfants de Champigny-sur-Marne, on a grandi dans la même ville, dans la région parisienne. C’est fabuleux d’être à la tête de nos sélections, et s’affronter en finale. Nous allons se disputer ce titre, une première fois pour le Sénégal et pour l’Algérie, tenter de le remporter pour une première en déplacement".


D’autre part, Belmadi n’a pas tari d’éloges sur le milieu offensif Ismaël Bennacer, considéré comme l’une des révélations de cette CAN, prenant part, en tant que titulaire, aux six rencontres disputées jusque-là par la sélection en Egypte.


" S’il a joué tous les matchs, c’est qu’il en a la capacité, il a soif et a envie de jouer. Cela fait un moment qu’il est en sélection, mais sans avoir l'opportunité de jouer, et là il est devenu un joueur important dans notre organisation, qui aura l’occasion de démontrer son étendu talent demain en finale".


Relégué sur le banc des remplaçants dans cette CAN, Yacine Brahimi a été victime de la concurrence qui s’est installée au sein de l’équipe.


" Brahimi, c’est un joueur qui a son vécu, un cadre qui évolue dans un grand club (FC Porto, ndlr), qui a joué la Ligue des champions. Il a été blessé durant la compétition, il a été difficile pour lui de rejouer avec l’éclosion de Youcef Belaili, la concurrence c’est composée au sein de l’équipe, ce qui reste une bonne chose. On a à faire à des hommes intelligents qui savent contrôler leurs émotions, même si des fois ils sont frustrés de ne pas pouvoir jouer".

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